vendredi 19 décembre 2008

Noël Blanc Place Vendôme...


Oh ! quand j'entends chanter Noël
J'aime revoir mes joies d'enfant
Le sapin scintillant, la neige d'argent
Noël mon beau rêve blanc

Oh ! quand j'entends sonner au ciel
L'heure où le bon vieillard descend
Je revois tes yeux clairs, Maman
Et je songe à d'autres Noëls blancs

La nuit est pleine de chants joyeux
Le bois craque dans le feu
La table est déjà garnie
Tout est prêt pour mes amis
Et j'attends l'heure où ils vont venir
En écoutant tous mes souvenirs

vendredi 12 décembre 2008

Foule Sentimentale.


Oh la la la vie en rose
Le rose qu'on nous propose
D'avoir les quantités d'choses
Qui donnent envie d'autre chose
Aïe, on nous fait croire
Que le bonheur c'est d'avoir
De l'avoir plein nos armoires
Dérisions de nous dérisoires car

Foule sentimentale
On a soif d'idéal
Attirée par les étoiles, les voiles
Que des choses pas commerciales
Foule sentimentale
Il faut voir comme on nous parle
Comme on nous parle

Il se dégage
De ces cartons d'emballage
Des gens lavés, hors d'usage
Et tristes et sans aucun avantage
On nous inflige
Des désirs qui nous affligent
On nous prend faut pas déconner dès qu'on est né
Pour des cons alors qu'on est
Des


Paroles Alain SOUCHON

vendredi 5 décembre 2008

Le petit Cheval


1
Le petit cheval dans le mauvais temps, qu'il avait donc du courage !
C'était un petit cheval blanc, tous derrière, tous derrière
C'était un petit cheval blanc, tous derrière et lui devant !

2
Il n'y avait jamais de beau temps, dans ce pauvre paysage
Il n'y avait jamais de printemps, ni derrière, ni derrière
Il n'y avait jamais de printemps, ni derrière, ni devant.

3
Mais toujours il était content, menant les gars du village,
A travers la pluie noire des champs, tous derrière, tous derrière
A travers la pluie noire des champs, tous derrière et lui devant.


Georges BRASSENS

mardi 25 novembre 2008

A la Sainte Catherine


A la Sainte-Catherine, tout bois prend racine.

Sainte-Catherine en manteau blanc, apporte du froid pour longtemps.

S'il neige avant Sainte-Catherine, l'hiver s'est brisé l'échine.

A la Sainte-Catherine, les sardines tournent l'échine. A la Saint Blaise, elles reparaissent.

A la Sainte-Catherine, l'hiver s'achemine ; s'il fait froid, hiver tout droit.

Quand Sainte-Catherine au ciel fait la moue, il faut patauger longtemps dans la boue.

mercredi 12 novembre 2008

Festival de cane


LA CANE DE JEANNE


La cane de Jeanne est morte au gui l'an neuf
Elle avait fait, la veille, merveille ! un œuf .

2
La cane de Jeanne Est morte d'avoir fait,
Du moins on le présume, un rhume, mauvais !

3
La cane de Jeanne est morte sur son œuf
Et dans son beau costume de plumes, tout neuf !

4
La cane de Jeanne ne laissant pas de veuf,
C'est nous autres qui eûmes les plumes, et l'œuf !

GEORGES BRASSENS PAROLES ET MUSIQUE


lundi 10 novembre 2008

Bonsoir Madame la Lune


Pierrot sortant du cabaret
Un soir que pour noyer sa peine
Il avait bu du vin clairet
Revenait par la nuit sereine
Le firmament resplendissait
Les étoiles étaient en fête
Et Pierrot qui seul devisait
Dit soudain en levant la tête :

{Refrain:}
Bonsoir Madame la Lune, Bonsoir {3x}
C'est votre ami Pierrot qui vient vous voir
Bonsoir Madame la Lune
Réda CLAIRE

vendredi 7 novembre 2008

Adios Muchachos

Adiós muchachos, compañeros de mi vida,
barra querida de aquellos tiempos.
Me toca a mi hoy emprender la retirada
debo alejarme de mi buena muchachada.

Adiós, muchachos, ya me voy y me resigno,
contra el destino nadie la calla.
Se terminaron para mí todas las farras.
Mi cuerpo enfermo no resiste más.

Acuden a mi mente recuerdos de otros tiempos,
de los buenos momentos que antaño disfruté,
cerquita de mi madre, santa viejita,
y de mi noviecita, que tanto idolatré.

Paroles Carlos Gardel Adios Muchachos
Private joke ...

lundi 3 novembre 2008

Allo Win???

Le Fantôme

C'était tremblant, c'était troublant, c'était vêtu d'un drap tout blanc,
Ça présentait tous les symptômes, tous les dehors de la vision,
Les faux airs de l'apparition, en un mot, c'était un fantôme !

2
A sa manière d'avancer, à sa façon de balancer
Les hanches quelque peu convexes, je compris que j'avais affaire
A quelqu'un du genre que je préfère : à un fantôme du beau sexe.

3
Je suis un petit poucet perdu, me dit-elle d'une voix morfondue,
Un pauvre fantôme en déroute . Plus de trace des feux follets,
Plus de trace des osselets dont j'avais jalonné ma route !



Paroles et Musique de Georges BRASSENS

mercredi 29 octobre 2008

Mourir pour des idées


Mourir pour des idées, l'idée est excellente
Moi j'ai failli mourir de ne l'avoir pas eu
Car tous ceux qui l'avaient, multitude accablante
En hurlant à la mort me sont tombés dessus
Ils ont su me convaincre et ma muse insolente
Abjurant ses erreurs, se rallie à leur foi
Avec un soupçon de réserve toutefois
Mourrons pour des idées, d'accord, mais de mort lente,
D'accord, mais de mort lente

Jugeant qu'il n'y a pas péril en la demeure
Allons vers l'autre monde en flânant en chemin
Car, à forcer l'allure, il arrive qu'on meure
Pour des idées n'ayant plus cours le lendemain
Or, s'il est une chose amère, désolante
En rendant l'âme à Dieu c'est bien de constater
Qu'on a fait fausse route, qu'on s'est trompé d'idée
Mourrons pour des idées, d'accord, mais de mort lente
D'accord, mais de mort lente


Georges Brassens

jeudi 23 octobre 2008

Puisque...


uisque vous partez en voyage
Puisque nous nous quittons ce soir
Mon cœur fait son apprentissage
Je veux sourire avec courage
Voyez j'ai posé vos bagages,
Marche avant, côté du couloir
Et pour les grands signaux d'usage
J'ai préparé mon grand mouchoir
Dans un instant le train démarre
Je resterai seul sur le quai
Et je vous verrai de la gare
Me dire adieu là-bas avec votre bouquet
Promettez-moi d'être bien sage
De penser à moi tous les jours
Et revenez dans notre cage
Où je guette votre retour.

{Parlé;}
Voilà, je vous ai trouvé une bonne place dans un compartiment
où il y a une grosse dame et un vieux curé avec une barbe blanche.
Et puis je vous ai acheté deux livres...
Le premier, c'est la vie des saintes...
Et l'autre, c'est l'exemple de bienheureuse Ernestine...
Cela vous plaît ?


Paroles: Jean Nohain. Musique: Mireille 1935

mercredi 22 octobre 2008

Ce petit chemin...


Ce petit chemin... qui sent la noisette
Ce petit chemin... n'a ni queue ni tête
On le voit
Qui fait trois
Petits tours dans les bois
Puis il part
Au hasard
En flânant comme un lézard
C'est le rendez-vous de tous les insectes
Les oiseaux pour nous, y donnent leur fêtes
Les lapins nous invitent
Souris-moi, courons vite
Ne crains rien,
Prends ma main
Dans ce petit chemin !
Les routes départementales
Où les vieux cantonniers sont rois
Ont l'air de ces horizontales
Qui m'ont toujours rempli d'effroi...
Et leurs poteaux télégraphiques
Font un ombrage insuffisant
Pour les idylles poétiques
Et pour les rêves reposants...
A bas les routes rabattues
Les tas de pierres,
La poussière
Et l'herbe jaune des talus...
Les cantonniers, il n'en faut plus ! ...
Nous avons pris un raccourci :
Le petit chemin que voici...


Paroles: Jean Nohain. Musique: Mireille

vendredi 10 octobre 2008

La java des bombes atomiques


Tu avais raison Boris...


Sachant proche le résultat
Tous les grands chefs d'Etat
Lui ont rendu visite
Il les reçut et s'excusa
De ce que sa cagna
Etait aussi petite
Mais sitôt qu'ils sont tous entrés
Il les a enfermés
En disant soyez sages
Et, quand la bombe a explosé
De tous ces personnages
Il n'en est rien resté

Tonton devant ce résultat
Ne se dégonfla pas
Et joua les andouilles
Au Tribunal on l'a traîné
Et devant les jurés
Le voilà qui bafouille
Messieurs c'est un hasard affreux
Mais je jur' devant Dieu
En mon âme et conscience
Qu'en détruisant tous ces tordus
Je suis bien convaincu
D'avoir servi la France
On était dans l'embarras
Alors on l'condamna
Et puis on l'amnistia
Et l'pays reconnaissant
L'élu immédiat'ment
Chef du gouvernement

Paroles: Boris Vian. Musique: Alain Goraguer



mercredi 8 octobre 2008

La romance de la pluie

J'adore entendre le gai flic-flac,
Le son joyeux de la goutte d'eau
Qui tombe et qui claqu',
Ce clapotis qu'en pizzicato
Font les petit's flaqu's,
C'est la romance de la pluie...

Si quand il pleut mon cour fait tic-tac,
C'est que le jour où je t'ai connu
L'eau tombait en vrac
Aussi depuis j'ai mieux retenu
Qu'un air d'Offenbach
Cette romance de la pluie...

Quand elle nous arrose
La rose fleurit
Donc, moi je suppose
Qu'elle fait s'épanouir notre amour aussi

Paroles: A.Hornez. Musique: J.Stern, J.Meskiel


vendredi 3 octobre 2008

Les feuilles mortes


Les feuilles mortes se ramassent à la pelle,
Les souvenirs et les regrets aussi
Mais mon amour silencieux et fidèle
Sourit toujours et remercie la vie.
Je t'aimais tant, tu étais si jolie.
Comment veux-tu que je t'oublie ?
En ce temps-là, la vie était plus belle
Et le soleil plus brûlant qu'aujourd'hui.
Tu étais ma plus douce amie
Mais je n'ai que faire des regrets
Et la chanson que tu chantais,
Toujours, toujours je l'entendrai !

Paroles: Jacques Prévert. Musique: Joseph Kosma

mercredi 1 octobre 2008

Heureux qui comme Ulysse


Au début du XXème siècle Alphonse Allais avait organisé un système de collecte des bouts d'allumettes afin de les donner aux pauvres petits vieux pour qu'ils se chauffent.
Je pense que nous pouvons faire de même dans ces temps difficiles de pénuries. Je propose que nous récupérions les copeaux de langue de bois de nos hommes politiques déversent par tonnes sur les radios, télés, et dans les magazines.
Cette source de chauffage parfaitement écologique est 100% recyclable et inépuisable.

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Heureux qui comme Ulysse
A fait un beau voyage
Heureux qui comme Ulysse
A vu cent paysages
Et puis a retrouvé après
Maintes traversées
Le pays des vertes allées

Par un petit matin d'été
Quand le soleil vous chante au cœur
Qu'elle est belle la liberté
La liberté

Quand on est mieux ici qu'ailleurs
Quand un ami fait le bonheur
Qu'elle est belle la liberté
La liberté

Georges Brassens

mardi 30 septembre 2008

Venus callipyge


Si pour une fois, nos "amis" requins de la finances prenaient des vacances.
Si pour une fois, dans leur vie ils posaient leurs calculatrices et s'ils revenaient à la vie "vraie"...
c'est d'ailleurs marrant de constater que l'on parle que de "Golden Boy" de la finances. C'est donc un secteur réserver aux mecs qui en ont. Donc, Messieurs, je vous propose quelque chose: laissez tout tomber aujourd'hui. Allez faire l'amour à votre maitresse ou à votre femme et vous verrez que le bonheur de s'endormir après que l'on ait fait l'amour sur un sein chaud et doux est inracontable.
Dans les choses drôles, le requin étant ovipare il ne connaitra pas ce bonheur.

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Que jamais l'art abstrait, qui sévit maintenant
N'enlève à vos attraits ce volume étonnant
Au temps où les faux culs sont la majorité
Gloire à celui qui dit toute la vérité

Votre dos perd son nom avec si bonne grâce
Qu'on ne peut s'empêcher de lui donner raison
Que ne suis-je, madame, un poète de race
Pour dire à sa louange un immortel blason

En le voyant passer, j'en eus la chair de poule
Enfin, je vins au monde et, depuis, je lui voue
Un culte véritable et, quand je perds aux boules
En embrassant Fanny, je ne pense qu'à vous

Pour obtenir, madame, un galbe de cet ordre
Vous devez torturer les gens de votre entour
Donner aux couturiers bien du fil à retordre
Et vous devez crever votre dame d'atour

Georges Brassens

lundi 29 septembre 2008

Spécial thanks to Zabou...




Le sponde dell'Eufrate.

Ebrei incatenati e costretti al lavoro.

Ebrei:
Va', pensiero, sull'ale dorate;
va', ti posa sui clivi, sui colli,
ove olezzano tepide e molli
l'aure dolci del suolo natal!
Del Giordano le rive saluta,
diSonne le torri atterrate...
Oh mia patria sì bella e perduta!
Oh membranza sì cara e fatal!
Arpa d'or dei fatidici vati,
perché muta dal salice pendi?
Le memorie nel petto raccendi,
ci favella del tempo che fu!
O simìle di Sòlima ai fati
traggi un suono di crudo lamento,
o t'ispiri il Signore un concento
che ne infonda al patire virtù!

Une soirée au Stade France
en compagnie de Verdi et de Nabuco...

jeudi 25 septembre 2008

Poesie Lyrique....?


A George Sand (I)

Te voilà revenu, dans mes nuits étoilées,
Bel ange aux yeux d'azur, aux paupières voilées,
Amour, mon bien suprême, et que j'avais perdu !
J'ai cru, pendant trois ans, te vaincre et te maudire,
Et toi, les yeux en pleurs, avec ton doux sourire,
Au chevet de mon lit, te voilà revenu.

Eh bien, deux mots de toi m'ont fait le roi du monde,
Mets la main sur mon coeur, sa blessure est profonde ;
Élargis-la, bel ange, et qu'il en soit brisé !
Jamais amant aimé, mourant sur sa maîtresse,
N'a sur des yeux plus noirs bu la céleste ivresse,
Nul sur un plus beau front ne t'a jamais baisé !

Alfred de MUSSET (1810-1857)

lundi 22 septembre 2008

Le 22 Septembre


Un vingt-deux de septembre au diable vous partites,
Et, depuis, chaque année, à la date susdite,
Je mouillais mon mouchoir en souvenir de vous...
Or, nous y revoilà, mais je reste de pierre,
Plus une seule larme à me mettre aux paupières:
Le vingt-deux de septembre, aujourd'hui, je m'en fous.

On ne reverra plus au temps des feuilles mortes,
Cette âme en peine qui me ressemble et qui porte
Le deuil de chaque feuille en souvenir de vous...
Que le brave Prévert et ses escargots veuillent
Bien se passer de moi pour enterrer les feuilles:
Le vingt-deux de septembre, aujourd'hui, je m'en fous.


Georges Brassens

jeudi 18 septembre 2008

Brave Margot


Margoton la jeune bergère
Trouvant dans l'herbe un petit chat
Qui venait de perdre sa mère
L'adopta
Elle entrouvre sa collerette
Et le couche contre son sein
C'était tout c'quelle avait pauvrette
Comme coussin
Le chat la prenant pour sa mère
Se mit à têter tout de go
Emue, Margot le laissa faire
Brave Margot
Un croquant passant à la ronde
Trouvant le tableau peu commun
S'en alla le dire à tout l'monde
Et le lendemain

Quand Margot dégrafait son corsage
Pour donner la gougoutte à son chat
Tous les gars, tous les gars du village
Etaient là, la la la la la la
Etaient là, la la la la la
Et Margot qu'était simple et très sage
Présumait qu'c'était pour voir son chat
Qu'tous les gars, tous les gars du village
Etaient là, la la la la la la
Etaient là, la la la la la

Georges Brassens

mardi 16 septembre 2008

Le bulletin de santé


J'ai perdu mes bajou's, j'ai perdu ma bedaine,
Et, ce, d'une façon si nette, si soudaine,
Qu'on me suppose un mal qui ne pardonne pas,
Qui se rit d'Esculape et le laisse baba.

Le monstre du Loch Ness ne faisant plus recette
Durant les moments creux dans certaines gazettes,
Systématiquement, les nécrologues jou'nt,
À me mettre au linceul sous des feuilles de chou.

Or, lassé de servir de tête de massacre,
Des contes à mourir debout qu'on me consacre,
Moi qui me porte bien, qui respir' la santé,
Je m'avance et je cri' toute la vérité.

Toute la vérité, messieurs, je vous la livre
Si j'ai quitté les rangs des plus de deux cents livres,
C'est la faute à Mimi, à Lisette, à Ninon,
Et bien d'autres, j'ai pas la mémoire des noms.

Si j'ai trahi les gros, les joufflus, les obèses,
C'est que je baise, que je baise, que je baise
Comme un bouc, un bélier, une bête, une brut',
Je suis hanté : le rut, le rut, le rut, le rut !

Paroles et Musique: Georges Brassens 1966

lundi 15 septembre 2008

Merci à tous mes amis...


Aujourd'hui, je vais tomber dans le philosophique à deux €...
Tout, d'abord je tiens à remercier tous les amis qui m'ont manifester leur sympathie en m'adressant tous leurs bons vœux pour mon anniversaire.
Merci encore une fois...
Si je regarde en arrière ce que je déconseille si vous voulez avancer droit, je me suis aperçu d'un certain nombre de choses:
  • Nous avons passé l'an 2000 et à ma grande décéption les voitures ne volent pas.
  • Mon gout immodérée de la musique m'a fait découvrir le Jazz, Chet Baker, John Coltrane, Miles Davis, Bill Evans et beaucoup d'autres.
  • Et je suis bien décidé à continuer à vous pourrir la vie avec mes jeux de mots
  • Et je suis aussi décidé à consommer (avec modération) la prochaine cuvée de Saint-Emillion.
Et en conclusion la petite Chanson du jour :

Maintenant je sais : chanté par Jean Gabin

Quand j'étais gosse, haut comme trois pommes
J'parlais bien fort pour être un homme
J'disais : je sais, je sais, je sais, je sais

C'était l'début, c'était l'printemps
Mais quand j'ai eu mes dix-huit ans
J'ai dit : je sais, ça y est, cette fois, je sais

Et aujourd'hui, les jours où je m'retourne
J'regarde la Terre où j'ai quand même fait les cent pas
Et je n'sais toujours pas comment elle tourne !

Vers vingt-cinq ans, j'savais tout : l'amour, les roses, la vie, les sous
Tiens oui l'amour ! J'en avais fait tout l'tour !

Mais heureusement, comme les copains, j'avais pas mangé tout mon pain :
Au milieu de ma vie, j'ai encore appris.
C'que j'ai appris, ça tient en trois, quatre mots :

Le jour où quelqu'un vous aime, il fait très beau
J'peux pas mieux dire : il fait très beau !

C'est encore ce qui m'étonne dans la vie
Moi qui suis à l'automne de ma vie
On oublie tant de soirs de tristesse
Mais jamais un matin de tendresse !

Toute ma jeunesse, j'ai voulu dire "je sais"
Seulement, plus je cherchais, et puis moins j'savais

mardi 9 septembre 2008

Enfants, voici des bœufs qui passent Cachez vos rouges tabliers

La légende de la nonne


Venez, vous dont l'œil étincelle
Pour entendre une histoire encor
Approchez: je vous dirai celle
De doña Padilla del Flor
Elle était d'Alanje, où s'entassent
Les collines et les halliers
Enfants, voici des bœufs qui passent
Cachez vos rouges tabliers

Il est des filles à Grenade
Il en est à Séville aussi
Qui, pour la moindre sérénade
A l'amour demandent merci
Il en est que parfois embrassent
Le soir, de hardis cavaliers
Enfants, voici des bœufs qui passent
Cachez vos rouges tabliers


Paroles: poème de Victor Hugo. Musique: Georges Brassens 1956

lundi 8 septembre 2008

Un peu de soleil pour lutter contre le gris et la mororisité.

Dos gardenias


Dos gardenias para ti
Con ellas quiero decir
Te quiero, te adoro, mi vida.
Ponles toda tu atencion
Porque son tu corazon y el mio.

Dos gardenias para ti
Que tendran todo el calor de un beso
De esos que te di
Y que jamas encontraras
En el calor de otro querer.

A tu lado viviran y te hablaran
Como cuando estas conmigo
Y hasta creeras
Que te diran te quiero.

Pero si un atardecer
Las gardenias de mi amor se mueren
Es porque han adivinado
Que tu amor se ha marchitado
Porque existe otro querer.

Dos gardenias... para tí.


Isolina Carrillo

mardi 2 septembre 2008

Belle Ile en Mer...


Belle-Ile-en-Mer
Marie-Galante
Saint-Vincent
Loin Singapour
Seymour Ceylan
Vous c'est l'eau c'est l'eau
Qui vous sépare
Et vous laisse à part

Moi des souvenirs d'enfance
En France
Violence
Manque d'indulgence
Par les différences que j'ai
Café
Léger
Au lait mélangé
Séparé petit enfant
Tout comme vous



Laurent VOULZY

lundi 1 septembre 2008

Le mois de Septembre, le mois le plus tendre...



Ile de Ré

Dans l'île de Ré
Ma belle adorée
Je t'emmènerai
Bientôt
Au mois le plus tendre
Le mois de septembre
Où l'on peut s'étendre
Bien seuls
Regardant la plaque
Des flots et les flaques
Que les soirées laquent
D'argent
Regardant les teintes
Allumées, éteintes
D'une toile peinte
Par un génie clair


Claude Nougaro

Je suis sûr Claude que au paradis des chanteurs tu es assis entre tes amis poètes.
Nous garderons au fond de nos oreilles tes rimes et tes rythmes syncopés.

mercredi 20 août 2008

La Tour Eiffel a froid aux pieds



La Tour Eiffel a froid aux pieds
L'Arc de Triomphe est ranimé
Et l'Oblisque est bien dressé
Entre la nuit et la journée

Il est 5 heures
Paris s'éveille
Paris s'éveille

Les journaux sont imprimés
Les ouvriers sont déprimés
Les gens se lvent, ils sont brimés
C'est l'heure o je vais me coucher

Il est 5 heures
Paris se lève
Il est 5 heures
Je n'ai pas sommeil


Jacques DUTRONC

vendredi 15 août 2008

jeudi 14 août 2008

Fais comme l'oiseau



Fais comme l'oiseau
Ça vit d'air pur et d'eau fraîche, un oiseau
D'un peu de chasse et de pêche, un oiseau
Mais jamais rien ne l'empêche, l'oiseau, d'aller plus haut

Mais je suis seul dans l'univers
J'ai peur du ciel et de l'hiver
J'ai peur des fous et de la guerre
J'ai peur du temps qui passe, dis
Comment peut on vivre aujourd'hui
Dans la fureur et dans le bruit
Je ne sais pas, je ne sais plus, je suis pe
rdu


Michel Fugain

lundi 11 août 2008

Les copains d'abord

Non, ce n'était pas le radeau
De la Méduse, ce bateau
Qu'on se le dise au fond des ports
Dise au fond des ports
Il naviguait en père peinard
Sur la grand-mare des canards
Et s'app'lait les Copains d'abord
Les Copains d'abord

Ses fluctuat nec mergitur
C'était pas d'la littérature
N'en déplaise aux jeteurs de sort
Aux jeteurs de sort
Son capitaine et ses mat'lots
N'étaient pas des enfants d'salauds
Mais des amis franco de port
Des copains d'abord


Georges Brassens

mercredi 23 juillet 2008

Dans l'eau de la claire fontaine


Dans l'eau de la claire fontaine
Elle se baignait toute nue
Une saute de vent soudaine
Jeta ses habits dans les nues

En détresse, elle me fit signe
Pour la vêtir, d'aller chercher
Des monceaux de feuilles de vigne
Fleurs de lis ou fleurs d'oranger

Georges Brassens

lundi 21 juillet 2008

La Statue




J'aimerais tenir l'enfant d'Marie
Qui a fait graver sous ma statue :
"Il a vécu toute sa vie
Entre l'honneur et la vertu"
Moi qui ai trompé mes amis
De faux serment en faux serment
Moi qui ai trompé mes amis
Du jour de l'An au jour de l'An
Moi qui ai trompé mes maîtresses
De sentiment en sentiment
Moi qui ai trompé mes maîtresses
Du printemps jusques au printemps
Ah ! C’t enfant d’Marie, je l’aimerais, là
Et j'aimerais que les enfants ne me regardent pas



Jacques BREL

vendredi 18 juillet 2008

j'vous ai apporté des bonbons...


J’vous ai apporté des bonbons
Parce que les fleurs, c'est périssable
Puis les bonbons, c'est tellement bon
Bien que les fleurs soient plus présentables
Surtout, quand elles sont en boutons
Mais, j’vous ai apporté des bonbons


Jacques Brel

mercredi 16 juillet 2008

On n'est pas là pour se faire engueuler

Un beau matin de juillet, le réveil
A sonné dès le lever du soleil
Et j'ai dit à ma poupée : "Faut te s'couer
C'est aujourd'hui qu'il passe"
On arrive sur le boulevard sans retard
Pour voir défiler le roi d'Zanzibar
Mais sur-le-champ on est r'foulé par les agents

Alors j'ai dit :

On n'est pas là pour se faire engueuler
On est là pour voir le défilé
On n'est pas là pour se faire piétiner
On est là pour voir le défilé
Si tout le monde était resté chez soi
Ça f'rait du tort à la République
Laissez-nous donc qu'on le regarde
Sinon plus tard quand la reine reviendra
Ma parole, nous on r'viendra pas

Boris Vian

mardi 1 juillet 2008

Une Jolie Fleur

Un' jolie fleur dans une peau d'vache
Un' jolie vach' déguisée en fleur
Qui fait la belle et qui vous attache
Puis, qui vous mèn' par le bout du cœur

Le ciel l'avait pourvue des mille appas
Qui vous font prendre feu dès qu'on y touche
L'en avait tant que je ne savais pas
Ne savais plus où donner de la bouche

Georges Brassens

lundi 30 juin 2008

Guillaume PORTES


Guillaume PORTES a pris sa retraite...
C'est une nouvelle fenêtre qui s'ouvre sur sa vie.

vendredi 13 juin 2008

Les Pêcheurs de perles


Les Pêcheurs de perles est un opéra en trois actes de Georges Bizet sur le livret d'Eugène Cormon et Michel Carré. L'œuvre a été présentée pour la première fois le 30 septembre 1863 au Théâtre-Lyrique de Paris et reprise à l’Opéra-Comique le 21 avril 1893. L'histoire se passe à Ceylan.

Les pêcheurs de perles viennent d'arriver sur l'île de Ceylan. Ils ont besoin de la bénédiction d'une prêtresse (Leïla) pour de bonnes récoltes. Mais dans le passé, Zurga et Nadir furent tous deux amoureux de Leîla, et Nadir et Zurga sont des amis d'enfance. Malgré sa promesse de chasteté, que va devenir le trio amoureux avec la belle Leïla ?

un opéra moins connu de Bizet, mais aussi beau que Carmen

mercredi 11 juin 2008

Le monde change de peau...

Dans la nuit, les oiseaux perdent leurs plumes
Au clair de la lune, les avions s'allument
Sur prairies, sur forêts, sur coccinelles
Poussent des cancers cruels
La ville est nouvelle, elle est nouvelle

Le monde change de peau
Sera-t-il laid ou bien beau
Couvert de couleur peinture
Ou de vert nature ?
Le monde change de peau
Roudoudou et berlingot
Sera-t-il doux et sucré
Comme la liberté ?

Alain Souchon Paroles de Le marin Chansons de Alain Souchon Paroles de Le mystère
Le monde change de peau