mardi 30 septembre 2008

Venus callipyge


Si pour une fois, nos "amis" requins de la finances prenaient des vacances.
Si pour une fois, dans leur vie ils posaient leurs calculatrices et s'ils revenaient à la vie "vraie"...
c'est d'ailleurs marrant de constater que l'on parle que de "Golden Boy" de la finances. C'est donc un secteur réserver aux mecs qui en ont. Donc, Messieurs, je vous propose quelque chose: laissez tout tomber aujourd'hui. Allez faire l'amour à votre maitresse ou à votre femme et vous verrez que le bonheur de s'endormir après que l'on ait fait l'amour sur un sein chaud et doux est inracontable.
Dans les choses drôles, le requin étant ovipare il ne connaitra pas ce bonheur.

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Que jamais l'art abstrait, qui sévit maintenant
N'enlève à vos attraits ce volume étonnant
Au temps où les faux culs sont la majorité
Gloire à celui qui dit toute la vérité

Votre dos perd son nom avec si bonne grâce
Qu'on ne peut s'empêcher de lui donner raison
Que ne suis-je, madame, un poète de race
Pour dire à sa louange un immortel blason

En le voyant passer, j'en eus la chair de poule
Enfin, je vins au monde et, depuis, je lui voue
Un culte véritable et, quand je perds aux boules
En embrassant Fanny, je ne pense qu'à vous

Pour obtenir, madame, un galbe de cet ordre
Vous devez torturer les gens de votre entour
Donner aux couturiers bien du fil à retordre
Et vous devez crever votre dame d'atour

Georges Brassens

lundi 29 septembre 2008

Spécial thanks to Zabou...




Le sponde dell'Eufrate.

Ebrei incatenati e costretti al lavoro.

Ebrei:
Va', pensiero, sull'ale dorate;
va', ti posa sui clivi, sui colli,
ove olezzano tepide e molli
l'aure dolci del suolo natal!
Del Giordano le rive saluta,
diSonne le torri atterrate...
Oh mia patria sì bella e perduta!
Oh membranza sì cara e fatal!
Arpa d'or dei fatidici vati,
perché muta dal salice pendi?
Le memorie nel petto raccendi,
ci favella del tempo che fu!
O simìle di Sòlima ai fati
traggi un suono di crudo lamento,
o t'ispiri il Signore un concento
che ne infonda al patire virtù!

Une soirée au Stade France
en compagnie de Verdi et de Nabuco...

jeudi 25 septembre 2008

Poesie Lyrique....?


A George Sand (I)

Te voilà revenu, dans mes nuits étoilées,
Bel ange aux yeux d'azur, aux paupières voilées,
Amour, mon bien suprême, et que j'avais perdu !
J'ai cru, pendant trois ans, te vaincre et te maudire,
Et toi, les yeux en pleurs, avec ton doux sourire,
Au chevet de mon lit, te voilà revenu.

Eh bien, deux mots de toi m'ont fait le roi du monde,
Mets la main sur mon coeur, sa blessure est profonde ;
Élargis-la, bel ange, et qu'il en soit brisé !
Jamais amant aimé, mourant sur sa maîtresse,
N'a sur des yeux plus noirs bu la céleste ivresse,
Nul sur un plus beau front ne t'a jamais baisé !

Alfred de MUSSET (1810-1857)

lundi 22 septembre 2008

Le 22 Septembre


Un vingt-deux de septembre au diable vous partites,
Et, depuis, chaque année, à la date susdite,
Je mouillais mon mouchoir en souvenir de vous...
Or, nous y revoilà, mais je reste de pierre,
Plus une seule larme à me mettre aux paupières:
Le vingt-deux de septembre, aujourd'hui, je m'en fous.

On ne reverra plus au temps des feuilles mortes,
Cette âme en peine qui me ressemble et qui porte
Le deuil de chaque feuille en souvenir de vous...
Que le brave Prévert et ses escargots veuillent
Bien se passer de moi pour enterrer les feuilles:
Le vingt-deux de septembre, aujourd'hui, je m'en fous.


Georges Brassens

jeudi 18 septembre 2008

Brave Margot


Margoton la jeune bergère
Trouvant dans l'herbe un petit chat
Qui venait de perdre sa mère
L'adopta
Elle entrouvre sa collerette
Et le couche contre son sein
C'était tout c'quelle avait pauvrette
Comme coussin
Le chat la prenant pour sa mère
Se mit à têter tout de go
Emue, Margot le laissa faire
Brave Margot
Un croquant passant à la ronde
Trouvant le tableau peu commun
S'en alla le dire à tout l'monde
Et le lendemain

Quand Margot dégrafait son corsage
Pour donner la gougoutte à son chat
Tous les gars, tous les gars du village
Etaient là, la la la la la la
Etaient là, la la la la la
Et Margot qu'était simple et très sage
Présumait qu'c'était pour voir son chat
Qu'tous les gars, tous les gars du village
Etaient là, la la la la la la
Etaient là, la la la la la

Georges Brassens

mardi 16 septembre 2008

Le bulletin de santé


J'ai perdu mes bajou's, j'ai perdu ma bedaine,
Et, ce, d'une façon si nette, si soudaine,
Qu'on me suppose un mal qui ne pardonne pas,
Qui se rit d'Esculape et le laisse baba.

Le monstre du Loch Ness ne faisant plus recette
Durant les moments creux dans certaines gazettes,
Systématiquement, les nécrologues jou'nt,
À me mettre au linceul sous des feuilles de chou.

Or, lassé de servir de tête de massacre,
Des contes à mourir debout qu'on me consacre,
Moi qui me porte bien, qui respir' la santé,
Je m'avance et je cri' toute la vérité.

Toute la vérité, messieurs, je vous la livre
Si j'ai quitté les rangs des plus de deux cents livres,
C'est la faute à Mimi, à Lisette, à Ninon,
Et bien d'autres, j'ai pas la mémoire des noms.

Si j'ai trahi les gros, les joufflus, les obèses,
C'est que je baise, que je baise, que je baise
Comme un bouc, un bélier, une bête, une brut',
Je suis hanté : le rut, le rut, le rut, le rut !

Paroles et Musique: Georges Brassens 1966

lundi 15 septembre 2008

Merci à tous mes amis...


Aujourd'hui, je vais tomber dans le philosophique à deux €...
Tout, d'abord je tiens à remercier tous les amis qui m'ont manifester leur sympathie en m'adressant tous leurs bons vœux pour mon anniversaire.
Merci encore une fois...
Si je regarde en arrière ce que je déconseille si vous voulez avancer droit, je me suis aperçu d'un certain nombre de choses:
  • Nous avons passé l'an 2000 et à ma grande décéption les voitures ne volent pas.
  • Mon gout immodérée de la musique m'a fait découvrir le Jazz, Chet Baker, John Coltrane, Miles Davis, Bill Evans et beaucoup d'autres.
  • Et je suis bien décidé à continuer à vous pourrir la vie avec mes jeux de mots
  • Et je suis aussi décidé à consommer (avec modération) la prochaine cuvée de Saint-Emillion.
Et en conclusion la petite Chanson du jour :

Maintenant je sais : chanté par Jean Gabin

Quand j'étais gosse, haut comme trois pommes
J'parlais bien fort pour être un homme
J'disais : je sais, je sais, je sais, je sais

C'était l'début, c'était l'printemps
Mais quand j'ai eu mes dix-huit ans
J'ai dit : je sais, ça y est, cette fois, je sais

Et aujourd'hui, les jours où je m'retourne
J'regarde la Terre où j'ai quand même fait les cent pas
Et je n'sais toujours pas comment elle tourne !

Vers vingt-cinq ans, j'savais tout : l'amour, les roses, la vie, les sous
Tiens oui l'amour ! J'en avais fait tout l'tour !

Mais heureusement, comme les copains, j'avais pas mangé tout mon pain :
Au milieu de ma vie, j'ai encore appris.
C'que j'ai appris, ça tient en trois, quatre mots :

Le jour où quelqu'un vous aime, il fait très beau
J'peux pas mieux dire : il fait très beau !

C'est encore ce qui m'étonne dans la vie
Moi qui suis à l'automne de ma vie
On oublie tant de soirs de tristesse
Mais jamais un matin de tendresse !

Toute ma jeunesse, j'ai voulu dire "je sais"
Seulement, plus je cherchais, et puis moins j'savais

mardi 9 septembre 2008

Enfants, voici des bœufs qui passent Cachez vos rouges tabliers

La légende de la nonne


Venez, vous dont l'œil étincelle
Pour entendre une histoire encor
Approchez: je vous dirai celle
De doña Padilla del Flor
Elle était d'Alanje, où s'entassent
Les collines et les halliers
Enfants, voici des bœufs qui passent
Cachez vos rouges tabliers

Il est des filles à Grenade
Il en est à Séville aussi
Qui, pour la moindre sérénade
A l'amour demandent merci
Il en est que parfois embrassent
Le soir, de hardis cavaliers
Enfants, voici des bœufs qui passent
Cachez vos rouges tabliers


Paroles: poème de Victor Hugo. Musique: Georges Brassens 1956

lundi 8 septembre 2008

Un peu de soleil pour lutter contre le gris et la mororisité.

Dos gardenias


Dos gardenias para ti
Con ellas quiero decir
Te quiero, te adoro, mi vida.
Ponles toda tu atencion
Porque son tu corazon y el mio.

Dos gardenias para ti
Que tendran todo el calor de un beso
De esos que te di
Y que jamas encontraras
En el calor de otro querer.

A tu lado viviran y te hablaran
Como cuando estas conmigo
Y hasta creeras
Que te diran te quiero.

Pero si un atardecer
Las gardenias de mi amor se mueren
Es porque han adivinado
Que tu amor se ha marchitado
Porque existe otro querer.

Dos gardenias... para tí.


Isolina Carrillo

mardi 2 septembre 2008

Belle Ile en Mer...


Belle-Ile-en-Mer
Marie-Galante
Saint-Vincent
Loin Singapour
Seymour Ceylan
Vous c'est l'eau c'est l'eau
Qui vous sépare
Et vous laisse à part

Moi des souvenirs d'enfance
En France
Violence
Manque d'indulgence
Par les différences que j'ai
Café
Léger
Au lait mélangé
Séparé petit enfant
Tout comme vous



Laurent VOULZY

lundi 1 septembre 2008

Le mois de Septembre, le mois le plus tendre...



Ile de Ré

Dans l'île de Ré
Ma belle adorée
Je t'emmènerai
Bientôt
Au mois le plus tendre
Le mois de septembre
Où l'on peut s'étendre
Bien seuls
Regardant la plaque
Des flots et les flaques
Que les soirées laquent
D'argent
Regardant les teintes
Allumées, éteintes
D'une toile peinte
Par un génie clair


Claude Nougaro

Je suis sûr Claude que au paradis des chanteurs tu es assis entre tes amis poètes.
Nous garderons au fond de nos oreilles tes rimes et tes rythmes syncopés.