Les mots changent de sens.

Depuis toujours notre belle langue française a subit des transformations et des mutations. Un exemple parmi tant d'autre qui a le don d'énerver Tonio, c'est l'usage abusif du mot : "Critique". Longtemps pour quelqu'un qui maniait bien le français le mot critique pouvait être employé dans un sens laudatif ou bien dans un sens péjoratif. Je ne vais pas vous faire l'affront de vous renvoyer à vos leçons de latin afin de vous rappeler que laudatif est de la même racine que lauriers. Mais oui, vous savez ces jolies couronnes qui ornaient le front de César, les héros et les vainqueurs de la Rome Antique. ( J'aime beaucoup ce jeu de mot.)

Aujourd'hui, je ne sais pas pourquoi, le mot critique a perdu son double sens et il n'est plus employé que dans le sens péjoratif. A propos de romains, vous savez sans doute que faire fonctionner la maisonnée les romains avaient des esclaves. 

Avez-vous une idée du nombre d'esclaves qu'une famille occidentale aurait besoin de nos jours afin d'avoir tous ces objets et services si inutiles? Je vous parle d'une famille normale avec tous les biens d'équipement nécessaire à notre petit confort. Vous savez ces téléphones qui font le café, ces ordinateurs qui font la cuisine, ces voitures qui roulent à l'air du temps, ces vêtements si confortables qui font de la musique et ces chaussures hors de prix. 

  Le nombre est de 6 000. Oui, vous avez bien lu. Cela fait pas mal de bouche à nourrir, non? Vous ne voyez pas le rapport avec le changement de sens des mots. Maintenant on ne dit plus esclaves, on dit travailleurs chinois, indiens, pakistanais ou bien encore marocains. Les temps changent, pas forcement en bien, et si vous chercher l'homme, il est au fond derrière la porte

Le triomphe de l'arc

Vous vous souvenez que j'adore poser des questions. Et je vous entends déjà me dire : - "Mais dis nous Tonio d'où te vient ce goût pour les questions?" La réponse est simple de l'année de mon BAC. Nous avions comme prof de philo un homme extraordinaire. Un jour un de mes camarades de classe lui demande: -"Monsieur, a quoi ça sert la philo?" Il nous a répondu : - "A poser des questions." Et le commun des mortels aurait ajouté et à trouver des réponses. Mais notre prof, nous a répliqué que non. Il est souvent important de se poser des questions. Il était d'ailleurs très fort à ce petit jeu avec des sujets de philo comme : "l'oubli" ou bien encore "Fera-t-il jour demain?". C'est vrai qu'est-ce qui nous prouve qu'il fera jour demain. Rien... Encore une question sans réponse. Vous allez me dire quel rapport avec l'arc. J'y viens lecteur impatient. Avez-vous déjà tenu dans vos mains, un arc? Un vrai arc, pour tirer sur une cible à 50 mètres. Je l'ai fait, c'est pas très facile. Et pourtant, il va falloir qu'on s'y mette tous car dans un avenir que j'espère pas trop proche cet arc va nous servir à trouver notre pitance et à chasser les animaux sauvages dans ce qu'il restera de bois. Pour ce retour à cette arme primitive? C'est très simple, car comme la majorité des français cette semaine pour moi va être un peu difficile. Vous n'êtes pas sans ignorer que nous sommes en pleine pénurie d'essence. Certains râleurs, vous diront ils font "yèche" ces travailleurs qui bloquent les raffineries et les dépôts de pétrole. Ils nous empêchent de travailler et de consommer en rond. Et là je pose la question : -" Comment allons nous faire pour faire marcher nos sociétés sans pétrole?" Je vous rassure, je n'ai pas la réponse à la question et nos hommes politiques non plus.

HAL n'est pas mort.

Je sais, vous allez encore me dire qui est ce HAL. Il s'agit de l'Ordinateur dans 2001 l'Odyssée de l'Espace de Stanley Kubrick. A l'époque, pour la sortie du film, dans le journal Pilote un concours avait été organisé et des lecteurs privilégiés dont je faisais partie avaient gagné des places pour aller voir le film en avant première. Mon père qui m'accompagnait, s'était retrouvé bien malgré lui à la projection d'un film dont qui ne présentait pas de grand intérêt pour lui. Il avait même ajouter cette sentence définitive : c'est la dernière fois que tu m'emmènes voir ce genre de film. C'est vrai, c'était un peu rude pour lui. 

Mais nous étions en 1968 et tout était possible à l'époque. Pourquoi je vous parle de ce HAL? Pour une raison très simple, cette semaine dans le Canard Enchainé , j'ai lu un article consacré aux ordinateurs qui sont chargés du "trading" des salles de marchés. 

 Ce qui est extraordinaire c'est que Jérôme KERVIEL a été condamné en 1ère instance à de la prison ferme et à une amende de 4.9 milliards d'euros, et que dans cette article on apprend que 70% du "trading" mondial est opéré par des ordinateurs. 

C'est l'ordinateur qui gère des fonds et qui décide d'acheter ou de vendre un paquet d'action. Au secours !!! Le 6 Mai 2010, il y eu un petit coup de chaud dans ces jolies machines entre 14 H 40 et 15 H. Bilan : la Bourse de New York s'effondre de 10 %, Procter et Gamble perd 60 % de sa valeur. etc... Donc HAL n'est pas mort..., il travaille pour des salles de marchés. Pour ceux qui n'auraient pas vu le film, l'ordinateur à la fin du film pète les plombs et décide de tuer les humains qui sont à bord du vaisseau spatial. Heureusement, un des astronautes arrive à reprendre son contrôle en lui supprimant une partie de ses programmes. 

 PS : si s'appelait HAL c'est que, à l'époque le plus grand constructeur d'ordinateur était IBM. La lettre qui précède I c'est H, la lettre qui précède B c'est A, et enfin L c'est la lettre qui précède M

https://fr.wikipedia.org/wiki/2001,_l%27Odyss%C3%A9e_de_l%27espace

Je suis tombé sur le CUCS

Je sais mes amis, je vous avais habitué à de "belles photos". Mais là, j'ai craqué. Cela arrive même aux meilleurs. Et pour illustrer mon propos d'aujourd'hui une photo bien moche. Je vous le promets ce sera la première et la dernière.

Hier dans les gazettes et par le truchement de certaines chaînes de télé j'ai appris que "l'on" était venu inaugurer un nouveau dispositif : "Ciné Lycée"!

Et de quel Lycée s'agissait-il? De mon Lycée, celui où j'ai fait quelques études notamment sur la gente féminine.

Comme le chantait l'ami Georges:
"Moi mes amours d'antan c'était de la grisette".

J'ai eu le bonheur de côtoyer quelques amis remarquables qui se reconnaitront sans doute.
Il y avait aussi d'autres personnalités maintenant très connus comme : Gustave Parking (François à l'époque pour nous), mais aussi Philippe Kieffer journaliste et écrivain (qui avait deux passions en littérature : Marcel PROUST et la Science Fiction, NB : il n'a réussi qu'a me convertir uniquement à la SF), le "clan" Gosset dont le grand frère Ulysse a été journaliste à la télé...
Mes autres amis, comédiens, musiciens, médecins et autres professeurs remarquables n'ont pas non plus démérité de ce beau Lycée J.B. Corot.

Tous ces gens là ont du comme moi être surpris d'apprendre que la République "bonne fille" avait décidé d'utiliser l'argent de nos impôts pour permettre à des jeunes gens de découvrir le cinéma.
Je vous parle du Cinéma, le vrai. Pas celui que l'ont voit à la télé. Celui qui fait rêver. Celui qui donne envie de devenir Alain Delon dans le "Guépard" ou bien Maryline Monroe dans "Certain l'aime chaud". Pour moi, j'aurais aimé ressembler à Delon pour séduire Maryline.

En fait "on" a décidé de projeter à nos lycéens : "La Prisonnière du Dessert".
C'est une belle comédie française réalisée par Dany Boon, dans laquelle Christian Clavier aide sa femme jouée par Laurence Boccolini a faire un régime afin de retrouver le corps de ses 20 ans. En effet le personnage féminin passe son temps à dévaliser les pâtisseries de Paris.

Après en avoir parler à mon ami Frédéric (réalisateur de son état), il semblerait que je n'ai pas tout compris. Le film projeté, était "La Prisonnière du Désert" ce qui n'a plus rien à voir...
C'est parait-il un western de John Ford avec John Wayne et Nathalie Wood.

Vous me direz : quel rapport avec le CUCS?
Mise à part le jeu de mot (laid), c'était juste pour vous montrer les réalités des mesures gouvernementales sur le terrain.
Il a souvent très loin de la coupe aux lèvres.

Ce n'est pas toujours facile de trouver une réponse.

C'est vrai très souvent, on se perd en circonvolutions et on ne trouve pas la réponse. Dans l'Antiquité vivait un philosophe à moitié clochard à moitié hédoniste. 

 Il s'appelait Diogène et il vivait dans une grande amphore. Il avait du rater sa vie car à 50 ans, il n'avait toujours pas de sablier Rolex. Déjà à l'époque, il vivait dans un certain dénuement et il préconisait une vie simple plus proche de la nature. En tout les cas, lui il savait ce qu'il fallait répondre. Alexandre le Grand vint le voir et lui demanda: - " Demande-moi ce que tu veux, je te le donnerai" Savez-vous ce que Diogène lui a répondu : - " Ôte-toi de mon soleil!" Ça a plus de classe que : - " Casse toi pau'v con!" Pour finir sur une note drôle: Diogène serait mort à l'âge de 86 ans... C'est sûr c'est de sa faute si les grecs n'ont plus d'€uros dans les caisses de retraites.

Schizophrène dans les virages

A l'heure où s'ouvre le plus grand Salon de l'auto du monde, votre ami Tonio, va encore vous poser des questions.





Ah, non pas ça la veille de Week End et des courses tant attendues dans les allées bondées des Supermarchés.




Et pour aller faire ses courses au Supermarché, il faut une voiture. Non pas une Voiture de Courses genre F1 car elles n'ont pas de coffre. Ça fait plaisir y'en a deux qui suivent.

Vous allez me dire quel rapport avec la Schizophrénie.

Petit rappel : La schizophrénie est une psychose grave survenant chez l'adulte jeune, habituellement chronique, cliniquement caractérisée par des signes de dissociation mentale, de discordance affective et d'activité délirante incohérente, entraînant généralement une rupture de contact avec le monde extérieur et parfois un repli autistique.

Et oui, nous faisons tous preuve de dissociation mentale car quand on est dans sa bagnole on est souvent incohérent et on est coupé du monde extérieur.

Et là, je pose ma question : pourquoi il y a-t-il autant de visiteurs au Salon de l'Auto?
Sans doute pour enfin trouver une thérapie efficace.