mardi 9 février 2010

Le Bateau ivre


Le Bateau ivre

Comme je descendais des Fleuves impassibles,
Je ne me sentis plus guidé par les haleurs :
Des Peaux-rouges criards les avaient pris pour cibles,
Les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs.

J'étais insoucieux de tous les équipages,
Porteur de blés flamands ou de cotons anglais.
Quand avec mes haleurs ont fini ces tapages,
Les Fleuves m'ont laissé descendre où je voulais.


Pour ceux que cela intéresse, l'extrait du poème ci-dessus est d'Arthur RIMBAUD.

Encore une fois la réalité dépasse la fiction.

Le monde dans lequel nous vivons est un "Bateau Ivre" incapable de garder un cap.

Je vous laisse faire les rapprochements avec notre économie de marché, la vie, la politique...


La preuve que parfois, on peut avoir des mauvais pressentiments, le capitaine du TITANIC quand il a prit la barre il avait le nez qui coulait.




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